Les grands principes pour un jardin écologique

   
   
   

 

Choisir des plantes adaptées à l’emplacement prévu

Une plante non adaptée à son environnement (sol, climat, exposition, etc.) sera plus sensible aux maladies et aux ravageurs. Choisissez de préférence des plantes indigènes ou peu sensibles aux maladies et au froid. Tenez compte également de la taille des plantes à l’état adulte afin d’éviter les coupes abusives qui affaiblissent le végétal.

 

 

abeille

 

 

nourrir le sol

 

 

Nourrir le sol

Un sol bien équilibré, fertile et vivant permet aux plantes d’avoir un développement vigoureux et de mieux lutter contre maladies, ravageurs et herbes indésirables. Pour cela préférez un amendement organique (compost, terreau, …) aux engrais chimiques liquides, trop rapidement lessivés par les eaux de pluie.

 

 

Couvrir le sol

Un sol ne reste jamais très longtemps nu, la nature a horreur du vide ! Afin d’éviter l’apparition de plantes indésirables, couvrez la surface au moyen d’un paillis*. Vous pouvez compléter votre couverture en y mettant des plantes couvre-sols

*Qu’est-ce qu’un paillis ? Le paillis (ou mulch) est une couche de matériau protecteur posée sur le sol, principalement dans le but de le protéger. Ce paillage s’effectue à l’aide de nombreux matériaux naturels (feuilles, broyat de branches,…) ou synthétiques (toile plastique).

 

 

 

paillis

 

coccinelle

 

 

Etudier la nécessité de lutte

Une fois identifié, à vous de juger si le ravageur ou la maladie risque de devenir une nuisance pour votre plante. Par exemple, il est parfois préférable de tolérer la présence de quelques pucerons dans votre jardin afin d’attirer ses prédateurs naturels tels que les coccinelles.

 

 

Créer un environnement favorable à la faune utile

Si vous offrez le gîte et le couvert aux auxiliaires*, ils s’inviteront volontiers dans votre jardin. Pour cela, essayez de le fleurir toute l’année et aménagez des abris et nichoirs. Plus il y a de milieux diversifiés dans votre jardin, plus vous favoriserez un équilibre naturel de l’écosystème. Ceci pourra réguler naturellement une éventuelle prolifération de ravageurs.

*Qu’est-ce qu’un auxiliaire ? C’est un organisme vivant (insecte, mammifère, oiseau,…) qui se nourrit ou qui parasite les ennemis des plantes. Son action de protection des végétaux est utile.

 

 

oiseau

 

 

lutte

 

 

Utiliser le bon moyen de lutte

Il est nécessaire de déterminer la bonne technique de riposte. Par exemple, la taille des branches fortement attaquées par des cochenilles est plus efficace que des traitements répétés au pyrèthre. Mais dans tous les cas sachez que l’utilisation d’un pesticide, même dit “écologique” ne doit se faire qu’en dernier recours !

 

 

Respecter les rotations au potager

La succession de cultures de familles différentes sur une même parcelle est recommandée d’année en année. Pratiquer la rotation de cultures permet d’éviter pour le sol un déséquilibre entraînant l’épuisement de certains éléments, la multiplication des parasites, des mauvaises herbes et des maladies propres à chaque plante.

 

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rotation