Un colloque bourdonnant d’idées qui a fait le bzzzz !

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Le 25 mai dernier,  pas moins de 80 personnes ont participé à un colloque organisé par l’asbl Adalia 2.0. Celui-ci portait sur l’accueil de la biodiversité et plus précisément sur les aménagements favorables aux insectes pollinisateurs. Cet événement, rentrant dans le cadre de la campagne « Abeilles et Compagnie », s’est déroulé au Moulin de Beez et a permis, le temps d’une journée, de s’informer sur différentes thématiques propres aux pollinisateurs. 

Pour ce faire, l’asbl Adalia 2.0 a pu compter sur des intervenants de qualité qui ont abordé des sujets ruches en contenu. Ainsi, après le mot d’accueil, Maité Loute de l’asbl Adalia 2 .0 nous a expliqué comment les services publics pouvaient se mettre au service de la biodiversité en laissant par exemple, des espaces prendre un aspect plus naturel. Cela se traduit sur le terrain par la mise en place de prairies fleuries, d’une tonte différenciée ou encore du fauchage tardif.colomb

Pascal Colomb, directeur chez l’asbl Ecowal a ensuite mis l’accent sur le fleurissement, élément essentiel pour la sauvegarde de nos insectes pollinisateurs. De nombreux exemples ont permis aux communes de se rendre compte concrètement des aménagements floraux pouvant être réalisés afin que ceux-ci soient favorables à la biodiversité tout en apportant un côté esthétique très intéressant.

Pour finir la matinée, Séverine d’Ans d’Apiflora nous a rappelé le rôle essentiel que jouaient les arbres et la matière ligneuse dans l’accueil des pollinisateurs.

Après le lunch de midi, nous avons pu bénéficier d’exposés plus « scientifiques » tournés sur les ressources nécessaires aux espèces en  déclin et sur l’impact du changement climatique sur les insectes pollinisateurs. L’occasion pour William Fiordaliso et Denis Michez de l’Université de Mons, de rappeler que certaines adventices comme le pissenlit ou le trèfle blanc sont très intéressantes pour les insectes et qu’il n’est pas nécessaire ni intéressant pour la biodiversité de vouloir s’en débarrasser à tout prix. Ces exposés nous enseignent aussi que si le changement climatique est une pression additionnelle, ce sont bien les modes de gestion des espaces verts et espaces agricoles qui restent les facteurs de déclin les plus importants. Mais sur ces facteurs-là, nous pouvons agir! 

Pour finir, Arnaud Stas, coordinateur du projet « Yes We Plant » au SPW, a fait le point sur le projet « Yes We Plant » qui aide entre autres les communes à réaliser des aménagements en faveur des insectes pollinisateurs.

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Nul doute que ce colloque, riche en renseignements, aura satisfait les participants et leur aura donné des pistes pour continuer à favoriser le retour de la biodiversité dans nos espaces publics.