Depuis l’arrêt des pesticides, que ce soit les citoyens sur les trottoirs ou les communes dans les espaces verts publics, chacun a dû mettre en place des solutions pour gérer ces espaces conquis par les herbes folles. Pour ce faire, plusieurs solutions ont été envisagées dont le désherbage thermique. 

Or, cette technique est bien souvent mal utilisée car il paraît logique que les plantes doivent être carbonisées pour que cela fonctionne. Et en réalité…pas du tout !

De fait, un simple coup de chaud est suffisant (maximum quelques secondes à environ 10 cm de la plante) pour faire éclater les cellules végétales des feuilles. Bruler la plante est même contreproductif car les parties non touchées cicatriseront et elle repartira de plus belle. De plus, cela engendrera une consommation beaucoup plus importante. 

Idéalement le passage doit se faire lorsque les plantes sont à un stade de deux à quatre feuilles.

Le but du coup de chaud est d’épuiser les réserves de la racine qui doit à chaque fois recréer de nouvelles feuilles, c’est pourquoi la technique est beaucoup plus efficace sur des jeunes plantes. Plus la racine sera robuste et profonde, plus il sera difficile de venir à bout de la plante. 
Au début du printemps, il faudra être réactif et effectuer un premier passage dès les premiers signes de la croissance des plantes. Un passage préventif peut également être envisagé. 

Il est également possible qu’après le premier passage, la quantité de plantes qui poussent augmente considérablement. Ce phénomène est dû à la sortie de dormance des graines présentes dans le sol, à cause du réchauffement provoqué par le désherbeur thermique. Les passages doivent donc être réguliers au début (une à deux semaines après le premier passage) et peuvent s’espacer par la suite (tous les mois). 
Si vous voulez réduire votre empreinte écologique, il existe également des désherbeurs thermiques électriques. 

Enfin, n’oubliez pas les mesures de sécurité lorsque vous utilisez ce type de matériel : ne pas l’utiliser en période de sécheresse, sur les parkings, les feuilles séchées, les pieds d’arbres et arbustes, etc.