Les premiers pucerons commencent à coloniser vos plantes telles que les rosiers, conifères, sureaux, groseilliers, pommiers et autres arbres fruitiers. Une des espèces les plus dommageables est le puceron cendré du pommier qui provoque la déformation des feuilles, des tiges et peut altérer la fructification du pommier. Surveillez les premières feuilles dès que les bourgeons s’ouvrent au mois d’avril !
Ce puceron rejette un abondant miellat qui favorise le développement de fumagine (moisissures noirâtres). Les fourmis élèvent les pucerons pour leur miellat et les protègent de leurs ennemis naturels. Plus tard dans la saison, les auxiliaires arrivent à maîtriser la situation, pour autant qu'ils n'aient pas été détruits par un traitement inopportun.
Voici la stratégie de lutte à adopter :

• Évitez les excès d’azote (surtout les engrais liquides) car ils favorisent la croissance de tissus tendres et le développement des pucerons.
• Supprimez les parties trop infestées de la plante (en évitant les fleurs) sans compromettre la survie du végétal.
• Afin d’empêcher les fourmis de s’approcher des pucerons, placez de la glue ou une bande engluée autour du tronc.
• Au moment où les feuilles apparaissent mais avant la floraison, vous pouvez envisager un traitement insecticide à faible impact afin d'atteindre les pucerons fondateurs. Nous ne conseillons que les produits à base végétale : purin d’orties, savon noir, huile de colza ou pyrèthre. Évitez les produits insecticides à base de pyrèthre associés au Piperonyl Butoxyde car ce synergiste est toxique pour la santé et l’environnement.

La larve de ce petit coléoptère, aussi appelé « ver fil-de-fer », est de couleur brun orange.
Elle réalise des morsures au niveau des racines, du collet et creuse des galeries dans les carottes et dans les tubercules de pommes de terre. Les plantes ainsi attaquées dépérissent ce qui les rend impropres à la consommation et à la conservation. De plus, les attaques au collet des laitues entraînent la mortalité des plantes.
Les larves sont particulièrement sensibles à la sécheresse et se déplacent en profondeur en fonction de l’humidité, de la température et de la saison. Elles remontent à la surface au printemps et à la fin de l’été où elles occasionnent des dégâts.

Apportez un amendement calcique sur la parcelle préventivement, car les taupins n’aiment pas le calcaire. Pour les pommes de terre, le mieux est de les récolter précocement. Appliquez des rotations avec des crucifères ou des légumineuses, car ces plantes sont peu attaquées. Pour les autres cultures, réalisez des appâts en enfonçant des pommes de terre coupées en deux (la face coupée dans le sol). Récoltez régulièrement les demi-tubercules afin de détruire les larves.

La pyrale du buis est active un peu partout maintenant et commence à faire des dégâts sur les feuilles de buis !

• Afin de rendre le feuillage moins appétant, répartissez sur l’ensemble du feuillage de la poudre de lave.
• Concernant les plantes présentant des dégâts, supprimez les parties atteintes, ce qui permet de limiter très fort l’extension du papillon.
• Transportez toujours les cocons, le bois de taille, les chenilles dans un sac bien fermé et détruisez-le.
• Pensez à commander les pièges à phéromones et stockez les capsules ou gel au frigo en attendant les premiers vols de papillons.